dimanche 14 août 2011

Pour le tir d'armes à feu, de roquette ou à l'arc, on dit toujours "tirer"...

Imaginez un homme qui a essayé maintes et maintes fois d'acheter des armes à feu pour se défendre.

D'abord, il s'achète un petit calibre et frappe ses adversaires avec. Il n'obtient pas toujours un bon résultat, car il y en a qui résistent bien au choc. Alors, il s'achète un gros calibre. Mais il n’en est pas confiant, car son arme n'impressionne pas tout le monde. Donc il a décidé d'acheter un bazooka, puis un missile... C'est vrai que ça fait très mal si on reçoit un missile sur la tête (rire). Le problème, c'est qu'il faut le porter avant de frapper quelqu'un avec...

Ce à quoi il n'avait jamais pensé, c'est que même avec un petit pistolet, on peut neutraliser quelqu'un si on lui tire une balle dessus...

Et si l'on comparait cette parabole des armes avec celle des masses corporelles. Les gros frappent plus fort que les petits, c'est normal. Si les petits frappent de la même manière que les gros, ça ne marche pas. C'est évident.

Si frapper un adversaire ou lui donner un coup de poing est facile à imaginer et à assimiler, ça l'est pour lui aussi. Mais si lui tirer dessus est plus compliqué, plus difficile à comprendre pour nous, ça l'est également pour lui.

Ne pensez-vous pas, justement pour cette raison, que les détails les plus insignifiants à priori peuvent constituer les pièces importantes du puzzle de l'apprentissage des arts martiaux ?

D'où l'importance de ne rien négliger.

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