dimanche 28 août 2011

Un hommage au maître d'œuvre...

En ce moment, sur l'initiative d'Alain, un élève du Tai Chi, nous sommes en train de refaire l'intérieur du dojo. À l'allure où vont les choses, le dojo refera peau neuve déjà début semaine prochaine ! 

Bien que proche de la retraite, toujours habité par l'amour du métier, le p'tit bonhomme infatigable continue à travailler au dojo, sans compromis, toujours de bonne humeur... A ses côtés, les apprentis Pol, Anne-Marie, Sébastien, Francis, Yves et moi-même (la liste va s'allonger...), épatés par son énergie.

Pour s'y consacrer, il avait bloqué une semaine de ses vacances, préparé à ses propres frais les peintures, supports et outils... Je ne savais pas quoi lui dire pour le remercier, je tente tout de même de bafouiller quelques mots, mais il me coupe en me disant :

"Quand j'ai traversé une mauvaise passe, les arts martiaux m'ont aidé à m'en sortir. C'est maintenant à moi de faire quelque chose ici..."

Mon cœur est rempli de joie. Merci Alain, merci ses "apprentis" !

2 commentaires:

  1. Bonjour

    Je viens de lire votre cinquième article sur "les 10 trucs et astuces pour mieux comprendre les arts martiaux internes" et vous remercie premièrement de votre explication.

    Cependant votre exposé me fait m'interroger sur les différentes sortes de "jing" et l'utilisation de la force musculaire.

    A travers ce que j'ai pu étudier jusque là, l'accent était mis (au départ) sur la capacité de posture de l'étudiant. Et donc on nous enseignait à différencier force musculaire et force posturale via un entraînement traditionnel.

    A la suite l'on nous montrait quelques exercices énergétiques revivifiants, auxquels furent plus tard ajoutés des exercices de Qi Gong à étudier en parallèle pour augmenter notre souplesse et notre fluidité.

    La difficulté de cet entraînement réside dans l'application au combat (que ce soit dans une application quotidienne - un état d'esprit dans les actes journaliers, ou un véritable combat physique) puisque tout se mélange dans l'action.

    Ma question est donc : peut-on grâce au différents types de "jing" compenser dans les actes du quotidiens une faible vitalité ? Et ainsi continuer à apprendre à développer technique et force ..?

    Cordialement

    Thomas JOLY

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  2. OUi,c'est le but. En arts martiaux internes, ce qui importe avant tout, c'est appprendre comment être, et non comment faire. Rester en mode martial au quotidien nous permet de compenser la force qui décline avec l'âge. Pour se basculer en mode martial, il faut bien comprendre les jings, et pour les comprendre, il faut apprendre à utiliser "l'endroit" du corps. Quant au Qi, il faut travailler dès le départ car il est très long à acquérir.
    Cordialement.
    sochokun

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