jeudi 11 février 2016

Est-ce qu'il n'est pas plus confortable de ne pas savoir ?

Il existe bel et bien un monde auquel un autodidacte n’aura jamais accès. 

Quand on y est invité pour la première fois, on a l’impression d’être un caïd du CP qui entre tout juste dans la cour des grands au lycée.

Parfois, je me dis qu'il est bien plus confortable de ne pas « savoir » et de rester  dans l'illusion de progresser sur la bonne voie.



Une fois que l'on sait ce qu'il faut faire : 

On ne peut agir qu’adroitement ou maladroitement. 

On ne peut plus se permettre de voir les choses autrement.

On aura honte d’enseigner en gravitant autour du sujet essentiel. 

On ne peut évaluer son apprentissage qu’à partir d’un référentiel de compétences défini par le patriarche.

Et on n'a plus qu’à se soumettre humblement aux exigences des prescriptions techniques qu’on aura la chance de découvrir dans chaque forme.

Mais il y a bien un problème.


Comment faire pour enseigner tout cela à ceux qui ne savent pas comment faire pour le comprendre ? 

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