dimanche 9 juin 2024

1+1 n'est pas égale à 2, mais à 3 — le paradoxe

Comme le chaos et la destruction sont inhérents au pouvoir de la nature, les paradoxes le sont au pouvoir de renverser l'état d'ornière d’ « un choix unique ».

Face à un problème paradoxal où la réponse à "A ou B" est tout simplement introuvable, l’état de tension ravive les pensées qui étaient au bord de l'épuisement.

Et finalement, au-delà du paradoxe, une troisième voie se dessine à l’horizon. Cette voie active ne consiste pas à "choisir" mais à "créer" la pensée, une pensée fraîche, dynamique et innovante.
C'est seulement par le paradoxe que la vie acquiert une dynamique libre. Ce n'est qu'en hiver, lorsque les arbres perdent leurs feuilles et semblent morts, que la nature renforce l'énergie de la vie.
Une graine tombée sur le sol ne germera pas si elle craint l'avenir du fait qu’elle a été séparée de l’arbre. C’est parce qu'elle embrasse la froideur et l'obscurité sans se poser de questions sur le sens de la chute, qu'elle peut s'épanouir dans son éclat de beauté.
L'univers présuppose toujours la création et donne à l'existence sa gravité et sa décadence.
Le yin est là pour donner naissance au yang. Le yin plus le yang n’est pas égal à deux, mais trois.
Tout comme les arbres qui anticipent une nouvelle croissance perdent leurs feuilles pour s'y préparer, la fluidité de la vie commence essentiellement par le lâcher-prise. Et invariablement, nous obtenons quelque chose de nouveau en retour...

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