samedi 30 avril 2011

Le rêve et la réalité

  Beaucoup ont des rêves, mais rares sont ceux qui consacrent vraiment le temps, qui s'y dévouent, et qui sont inspirés à poser des gestes significatifs pour les réaliser. Par rêve, j'entends ici non une fuite illusoire de la réalité, mais une création en vue de construction dans sa vie.

  Or, nous vivons dans un autre rêve que notre mental a cristallisé que nous appelons réalité. Si nous nous sentons impuissants ou découragés devant cette "réalité", ce n'est pas parce que notre rêve est complètement farfelu, mais parce que nous contredisons nos propres désirs par les pensées que nous cultivons à ce sujet, jour après jour.

  Ce que nous concevons dans notre esprit devient notre monde. Ce que nous savons possible au fond du cœur est réellement possible. Il est parfois difficile d'accepter que les choses soient aussi simples, mais elles le sont pourtant.

  Lorsque la vision et la voix intérieure prennent plus de place que toutes les opinions qui arrivent du dehors, la magie commence à se produire.

3 commentaires:

  1. Bonjour ,

    Votre réflexion est très intéressante,et je suis en accord avec vous .Seulement j'ai remarqué au cour de ma jeune expérience que lorsqu'un rêve commence a prendre de la place dans notre existence ,une forme de peur intervient.
    C'est à dire que l'on a l'impression de passer à coter de tellement de chose car nous sommes tous mortel.
    J'ai envi de dire que la vie est trop courte heureusement ou malheureusement,bien que nous nous réalisons chaque jours à des taches qui construise nos rêves nous ne pouvons nous dédoublé pour réaliser la totalité de nos ambitions.
    Je trouve qu'accepté le temps qui passe et arrivé a saisir le temps présent si important dans le but de ne pas ce trompé de chemin est très difficile car l'erreur est humaine.

    ps: votre blog est vraiment très bien fait est agréable à parcourir.

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  2. Merci pour votre commentaire.
    Cette ambivalence entre la peur et les aspirations dans le temps qui nous est imparti — c'est pour vivre pleinement ce dilemme que nous sommes descendus "exprès" dans ce monde de contrastes ici-bas, je crois.

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  3. Si nous sommes descendu (ou peut-être monté, qui sait ..) ici, c'est certainement aussi car nos actes précédents nous y ont conduit.

    Le challenge, si j'ai bien compris, est donc de se servir de son propre mental pour qu'il se 'désillusionne', qu'il s'éveille, une sorte 'd'auto-lutte' pour réaliser se que l'on sent en soi.

    Mais le plus difficile, n'est-il pas justement de s'écouter? de trouver notre propre monde? si on ne trouvait rien ... ne serait-ce pas justement cela qui nous collerait une telle pétoche, cette forme de peur dont parlait anonyme ?

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